J’ai eu la désagréable surprise de vous revoir hier. J’ai bien pu constaté que vous n’aviez pas changer. Ce qui entre nous est fort dommage. Vous vous prenez toujours pour une chose importante qui coûterait des millions et dont on doit absolument prendre soin.
Mais tu n’es pas si importante. Tu es juste comme tout le monde. Juste un humain qui ne sert à rien dans le cycle infernal de la vie de mort que nous menons tous sans penser à autre chose que ce qui se passe aujourd’hui sans rien voir du lendemain, ni du passé qui pourtant aurait tant à nous apprendre. Tu n’es pas plus le centre de la Terre que je ne suis le centre de mon univers. Pourtant tu as souffert. Je ne suis pas stupide je sais. Je sais qu’un deuil n’est pas facile a vivre mais ça ne t’as pas rendu moins stupide de souffrir et de pleurer.
Si tu arrêtais de prendre tout d’un air aussi hautain, peut être que tout le monde t’aimerais un peu plus. Mais tu es dans ta bulle de mensonge et de cruauté et tu ne semble pas décider d’en descendre un jour. Enfin si cela pouvait arriver j’espère que tu me fera signe pour que je viens te féliciter et que je puisse au moins te réécrire une lettre.
Tu sais ce n’es pas que je veuille te juger dans tes choix mais je pense qu’ils ne sont pas vraiment toujours très bons.
C’est tout ce que j’avais à vous dire. Mais en dehors de cela je fus très heureuse de vous revoir et je vous souhaite de passer une vie des plus agréable.
Bien à vous dans le temps,
Adrie
P.S. : Je penserais toujours à toi comme le parfait modèle qu’il ne faut pas survivre et qu’il faut éviter de croiser autrement que pour savoir à quoi il ne faut pas ressembler.