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Lettre fictive à Mister V. page publique
13 juin 2006
Mister V.,
Quand j’ai appris que tu étais mort. J’ai eu un terrible choc. Mais que veux-tu c’est la vie qui est ainsi, et moi, petit moi, je ne peux rien y faire, jamais je ne pourrais te faire revenir à la vie. Non jamais. Alors je vais accepter ta mort prématurée, et me dire que c’est le destin. De toute façon je ne suis même pas triste. c’est bizarre de ne pas être triste quand quelqu’un meurt, non? Enfin je n’y peux rien non plus. On ne se connaissait pas assez pour que je sois triste comme ceux que tu connaissais plus que moi. J’aurais aimé mieux te connaître, que tu puisse m’apprécier à ma juste valeur, parce que je ne suis pas aussi agaçante que tu le crois. Il paraît même que je suis gentille et délicate. Peut être un peu trop fleur bleu mais que veux-tu je suis juste ce petit moi que je suis. Comme tu étais le con que tout le monde connait et l’idiot de tout le monde. Mais j’aimais discuter avec toi quand l’occasion se présentait. Ce qui n’arrivait pas aussi souvent que cela. Si si crois moi on en c’est pas parler autant que cela. Mais enfin maintenant on ne se reparlera plus jamais, et c’est peut être pas si mal que cela tout compte fait. Pardonne moi ces mots froid, franc et direct, quoi qu’ils ne le sont pas autant que je l’aimerais, mais tu m’as fait trop de mal, je crois. J’aimerais te détester mais je ne le peux pas. J’aimerais t’aimer et avoir des regrets mais je n’en ai pas. C’est juste que je suis stupide alors. J’aimerais t’insulter parce qu’il paraît que ça fait du bien mais je n’ai déjà pas le courage de survive, alors à quoi bon faire cette bêtise?
Je viens d’avoir un choc encore plus terrible que le jour ou j’ai appris que tu étais mort. J’ai appris que tu n’étais pas mort, c’est regrettable. J’aurais préféré que tu le fusse, ça m’aurait consoler de ta stupidité et ça m’aurait arranger un peu. Enfin un peu vraiment beaucoup. Tu vois ce que je veux dire n’est ce pas? Je suis sûr que oui. Mais je n’y suis pour rien, je ne peux pas te tuer, alors a quoi bon y penser. Je vais juste rester moi et t’oublier à tout jamais. Parce que je ne peux rien faire de plus. Parce que je ne peux rien faire contre toi. Parce que je t’ai aimé et détesté tellement longtemps, tellement de fois. Parce que tu es juste l’idiot que tout le monde connaît et tu n’en vaut pas la peine, alors je te laisse tomber dans l’oublie et je te laisserais mourir sans aucune déception.
Si un jour tu lis cette lettre, j’espère que tu saura que c’est à toi qu’elle s’adresse.
Adrie
P.S. : Ne prend pas mal chacun de ces mots, juste parce que j’aurais préféré que tu sois mort. C’est juste que là j’avais rien à faire et que t’insulter ça m’a aidé à t’oublier. Alors A dieu Mister V.
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