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noyeux joel page publique
voilà , je reviens à ce journal .... nous sommes en décembre
on a enlevé ma poche fin juin donc - depuis 1 mois il m'arrive parfois de passer une nuit en ne me levant qu'une seule fois - je ne peux toujours pas manger de tout
mon amour est toujours mon amour et - finalement, les choses auraient surement éré moins compliquées et moins dangereuses pour moi si j'avais pu ne pas l'aimer - on essaie d'etre heureux, en ne pouvant pas vivre comme tout le monde, ni espérer comme tout le monde ... certains jours, on y parvient ; d'autres, on se perd
j'ai repris mon travail mais - on me regarde comme un monstre, incompétent de surcroit - rien que de m'y rendre, c'ets une lutte, et je peux ainsi prendre chaque jour la pleine mesure de ma perte physique
globalement, beaucoup de "mieux" et de progrès depuis la,dernière fois où j'ai écrit mais globalement, toujours des choses importantes, très importantes, restent incertaines, menacées, ou absentes tiens, pour vous donner une idée, si je croisais le génie de la lampe, la première chose que je lui demanderais serait de pouvoir faire pipi ça vous situe le personnage, ça ? évidmen, mes deux autres voeu seraient santé eternelle, et un enfant ... mais bon, pour ça, faudrait déjà être capable de faire pipi, n'est-ce pas ?
vous l'aurez compris, je suis dans la phase où ça va juste mal, et où, sous pretexte que j'étais aux enfers avant, j'ai l'obligation officielle, que dis-je : l'injonction, d'etre contente
ça va, je ne suis pas non plus totalement neuneu, et je me félicite que ça soit moins pire que les enfers de là à sautiller partout en promettant que c'est byzance .....
un autre truc un peu bizarre : j'ai beau avoir vu le diable en face ce sderniers temps, j'ai beau avoir pleuré tout ce que je savais, et même ce que j'ignorais ..... il arrive que la terreur, ou un chagrin terrible, qui vient du fond des tripes, me rattrapent certains jours c'est terrible quand j'entends la cavalcade vers moi de la terreur sourde, de la tristesse sans fond, et de tout cet indiscible
mon état physique n'est toujours pas celui d'une personne guérie personne ne m'a toujours juré que je progresserai encore, ou que je m'en sortirai pas sûr que le 120000ème traitement, en cours, me convienne pas sûr que je digère ou que je pisse un jour .... sûr que c'est moins trash qu'avant (alleluyah, je marche !) ma tête va moins mal mon coeur est serré
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