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Nostalgie page publique
C'est plus fort que moi, il a fallu que j'aille lire d'anciens messages que j'avais partagés avec lui.
Depuis hier soir, je me sens à nouveau très mal moralement. J'ai cet étau qui m'enserre la tête et cette voix intérieure qui me sussure que j'ai raté ma vie et qu'il vaudrait mieux en finir une bonne fois pour toute.
Et bien entendu, au lieu de lutter pour me remonter, non j'ai préféré lire certains passages de notre correspondance passée.
Quel choc en lisant les premiers écrits : chaque mail transpire l'amour et la tendresse nous éprouvions l'un pour l'autre ! Ca ne m'étonne plus que je sois devenue accro à lui immédiatement et que j'ai encore du mal à me débarasser de lui dans ma tête.
J'ai compris que jamais, même lorsque nous nous sommes réconciliés, je n'avais retrouvé cela avec lui, cette complicité et cet amour à fleur de peau. Car dans nos dernières conversations, tout était froid et calculé. Tout était très bien écrit mais sans âme et sans la chaleur d'autrefois.
Oui, j'ai enfin compris que je l'ai perdu définitivement depuis plus longtemps que je ne le croyais. Et ce qui me reste maintenant, c'est la nostalgie de ce qui a été.
Une telle osmose ne peut pas durer éternellement même dans la vie réelle.
N'empêche que je me sens vide depuis que je l'ai perdu. Un vide terrible auquel j'essaie de résister en n'ouvrant que rarement mon ordinateur. Mais aujourd'hui, j'ai craqué. Ca fait déjà plus de 3 h que je suis assise sur ma chaise à lire,à surfer.
Mais ça n'est pas grave. Il parait que dans chaque sevrage, il y a des rechutes. C'est nécessaire pour une guérison complète.
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