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Samedi gris et gribouillages. page publique
Il fait la vaisselle. Silence dans le loft. Juste le bruit de l'eau qui glisse sur les assiettes. J'aimerais pouvoir dire que tout est rose, mais ce n'est pas le cas. Je crois que nous nous cherchons, nous apprenons à nous découvrir et on ne peut pas dire que ça se fasse dans la dentelle. Déjà beaucoup de mots trop forts derrière nous et je ne m'habitue pas à ça. On essaye d'équilibrer, de trouver les dialogues qui calment le feu, mais je ne parviens pas toujours à comprendre, ni même à imaginer la suite. Il lira ces lignes, sans doute, il comprendra, sans doute, mais n'a pas plus de réponses que moi. ce qui paraissait si simple et évident prend des tournures de labyrinthe obscur et froid. Le futur ne s'annonce plus aussi éclatant qu'avant.
Aujourd'hui, il a quelque chose sur le coeur. Je le vois sans qu'il ne l'ait dit mais il ne souhaite pas en parler. Je sens cependant que je suis de près ou de loin à la source de ses tracasseries, mais s'il refuse de paratger ça, je ne peux rien faire.
Je ne pensais pas avoir un jour à nouveau ce genre de préoccupation. Chercher à accorder les instruments pour que la musique soit jolie (ou au moins sans trop de fausses notes). Je n'ai pas envie de faire d'effort, j'aimerais que ça puisse marcher tout seul, une symbiose facile, comme ça s'annonçait au début.
Le week end débute dans la grisaille et un gros coup de frais alors que les jours passés ont été si chauds. Beaucoup de copies à corriger et fête de famille demain. Pour le moment, toujours pas mangé, je vais faire cuire les artichauds.
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