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*** Elle *** Journal intime créé par matinina

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Dimanche jaune
 Lundi beige
 la curiosité?
 Mon corps...
 Le temps.
 Plaisir !
 Au travail....
 Quelques minutes
Chaleur.
10   Sensations digitales et matinales
11   Douleur
12   Samedi gris et gribouillages.
13   Infidelité...
14   En vadrouille
Chaleur.      page publique

Chaleur d'une journée où le travail n'occupera que peu de temps. Mon homme est nu allongé dans le lit à côté de moi qui n'est plus que mon lit, qui est devenu le notre. Je viens de lui expliquer mon arrivée sur ce site, l'intéret d'écrire, les satisfactions que ça peut me procurer (maintenant ou plus tard), ce que je recherche... L'écriture occupe toujours une place importante, il le sait puisque j'ai entretenu avec lui une correspondance régulière pendant plusieurs mois. Elle me permet de ranger ma tête, de mettre de l'ordre dans mes pensées.

Alors voilà, il est arrivé, il s'est installé, nous avons passé un week-end agréable, fait des courses, rangé ses affaires, avons passé une soirée chez des potes à ma soeur, où j'ai revu certaines connaissances "sentimentales", des "ex's" de quelques jours, qui ont traversé ma vie, qui n'ont pas su y trouver leur place. Echange de banalités avec JU nottament, avec lequel j'ai passé une nuit sous les * l'été dernier. Il était déjà bien imbibé d'alcool lorsque nous sommes arrivés et ses yeux ont trahi son trouble. C'était la première fois que je le revoyais depuis cette nuit de tendresse. Ses mots ne s'assortissaient pas à ses regards. Il me parlait de son déménagement dans le Sud, de son nouveau job, mais ses yeux tentaient de m'expliquer ce qu'il est trop timide pour me dire, les raisons pour lesquelles je n'ai jamais eu de nouvelles après cette nuit. Maintenant, pour moi, ça n'a plus d'importance et je n'ai pas cherché à en savoir plus. Mon amour était fatigué par toute cette route qu'il avait faite por me rejoindre et il avait trouvé le sommeil dans une chambre à l'étage. Nous sommes repartis dans la nuit...

Une nouvelle semaine a commencé, un rythme nouveau va s'installer entre nous. Lui ne travaille pas pour le moment et mon emploi du temps est bien plus light les derniers jours. Nous pouvons apprendre à nous connaitre vraiment dans un environnement qui va devenir petit à petit le notre. Nous laissons filer le temps autour de nous puisqu'il n'y a plus de compte à rebours. J'appréhendais, finalement, c'est simple, comme ça l'a toujours été entre nous.

Puis, pourquoi ce titre: chaleur. Le printemps a marqué son territoire et les abres ne sont presque plus en fleurs. Des courants d'air chaud se déplacent dans l'appartement, entrent par les velux grand ouverts, l'air me semble pur et la lumière amie. Je ne fume plus depuis une semaine. En fait, cela fait plus d'un an que j'ai arreté, mais il y a quelques mois, alors que j'étais à Paris pour le concert de Radiohead, un ami m'a mis entre les mains des beedies qu'il avait achetés aux Puces de Saint Ouen. Je me suis dit à l'époque que ce n'était pas du tabac et qu'en aucun cas je ne reproduirais l'engrenage infernal de la clope (je fumais plus de trente cigarettes par jour). Puis ces petites feuilles d'eucalyptus ont su se greffer sur ma vie quotidienne, insidieusement, sournoisement, et elle en était à un stade où, comme les cigarettes, je n'envisageais plus de m'en passer. Ils s'étaient accrochés à ces moments clés de la journée: la sortie du boulot, la fin du repas et pire que tout, le matin au réveil. Beurk, ils ne sont plus de mon monde et je sais maintenant que je suis incapable de quantifier et de raisonner une quelqconque fumée qui entre en moi.

Le temps passe. Cette chaleur toujours dans mon dos et encore pas mal de boulot pour les heures de cours de cet aprèm'. Je file....