 Journal public |
|
| |
Je lutte page publique
Je lutte désespérément pour ne pas ressombrer dans ma mélancolie.
Je me sentais si bien ces jours derniers mais en fait rien n'est jamais acquis.
Vendredi soir, déjà, j'ai senti mon humeur sombrée. Pour m'occuper l'esprit, je suis sortie avec un garçon... qui m'a ennuyée à mourir. On n'avait rien à se dire et au bout d'à peine 1/2 h, je suis partie.
Je ne me trouve pas spécialement "boute en train" mais j'aime beaucoup de choses. Cinéma, musique, lecture, télévision, voyages, restaurants, etc...
Et bien ce garçon n'aimait rien ! Déjà, il ne voulait pas d'un Rv dans un café, trop bruyant, trop de monde, préférant venir directement chez moi.
J'ai refusé. Je n'invite jamais un homme que je ne connais pas à venir chez moi. Et heureusement, car je ne sais pas comment j'aurais pu lui dire de partir au bout de 30 mn sans le vexer.
Au pub, c'était différent. C'est vrai que c'était extrêmement bruyant et j'ai pu m'esquiver rapidement. Il était assez fâché que je le plante comme ça, mais je n'en ai rien à faire.
J'ai toujours été la bonne poire dans ma jeunesse et maintenant je n'ai plus aucun état d'âme ne pas les ménager.
Encore une soirée ratée. Décidément, en ce moment, c'est la série !
C'est dommage, car si je pouvais passer une bonne soirée, je suis sure que mon humeur arriverait à se stabiliser pour quelques jours encore.
Je sens déjà l'étau autour de ma tête se resserrer de plus en plus.
Mais le pire, c'est vendredi en rentrant chez moi, comme j'avais bu un verre de vin, j'étais un peu euphorique et immanquablement j'ai pensé à lui, à toi.
Et je me rends compte que la douleur de l'avoir perdu est toujours là. Et elle est enfouie au fond de moi et ressurgit quand je m'y attends le moins.
Alors j'ai fait ce que j'avais promis de ne pas faire : je suis allée sur le site où il publie des nouvelles et j'ai lu la dernière.
Et bien entendu, ça m'a fait énormément de mal. Je n'arrive pas à passer à autre chose malgré les efforts que je fais.
|