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Malchanceuse, moi? 24/12/2003
J'était en 6e. Je venai de rentrer au collège chez les "grands", tout c'était bien passé, rien ne m'étais arrivé... pour l'instant. Un simple lézard a été la cause de mon tracas. Lisez plutôt: Nous étions en sport avec Mr X. Il nous avait emmené, moi et mes camarades de classe, non-loin du collège, à un stade. Une amie et moi étions comme tous les gosses folles des lézards. Lorsque Johanna en vit un, elle se précipita vers lui pour l'attraper (ce que nous faisions souvent). Le lézard affolé, grimpa le long de la jambe de mon amie. Elle cria. Je balargua le lézard à quelques mettres mais il revînt a la charge. Et ce fut ma jambe qu'il escalada cette fois ci, et sous le pantalon! Je ne put pas l'arréter et ne le sentant plus, me rassura en me disant qu'il était certainement parti. Quelques minutes plus tard, nous étions assis au stade. A ma grande frayeur je sentit quelque chose remuer au niveau de ma fesse gauche. Je me mit a pleurer sans que quiconque ne comprenne pourquoi. Je demanda à Mr X d'une petite voix tremblante si je pouvai aller au vestiaire. Il accepta et toutes les filles et les garçons de ma classes se levèrent et me suivirent pour savoir pourquoi je pleurai ainsi. Ils étaient tous au courant de ce qui m'était arrivé quelques minutes plutôt. Les filles rentrèrent avec moi dans le vestiaire des filles. Certaines essayait de cacher au garçon ce qui se passait dans la salle en se posant devant les fenètres. Johanna tira mon pantalon pour voir si il était dedans puis ce fut la culotte qu'il fallut vérifier. Il se trouvait la en effet, mort (les garçons s'amusait à dire qu'il s'était asphixier). Elles le jettèrent par une fenètre non-protégées. Le prof me passa un savon comme quoi j'avai perturbé son cours, que je devait faire + attention la prochaine fois (quelle prochaine fois?) et tous les mecs de ma classe me surnomèrent "lézard". Maintenant je n'approche plus les lézards, et heuresement que j'ai déménagé car je n'entend plus parler de cette histoire qui m'a marqué. Le bon côté c'est que maintenant je n'ai plus honte de rien.
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