Journal public |
|
|
|
Colo de ciné 10/8/2004
Ca va faire un an maintenant. Ma première et dernière vraie histoire d'amour, mon premier et dernier smack, et encore...
Mais bon en tant que pitite de bientôt treize ans pas hyper populaire... J'ai la vie devant moi.
Alors voilà:
Mes parents travaillaient pendant l'été et ne voulaient pas que je reste toute la journé&e seule plantée devant l'ordi.
Alors ils m'ont fait choisir une colo qui me tenterait et dans les bonnes dates.
Après une mure réflexion, j'ai choisi une colo de cinéma dans un village paumé de Rhone-Alpes.
Durée: deux semaines.
J'étais arrivée depuis peu (un jour ou deux) et je m'étais fait trois bonnes amies et là, je croise un garçon super beau, le bronzé, les cheveux noirs, les yeux marrons, grand (car je dois l'avouer, des garçons dont nos relations s'étaient approfondies, jamais un n'était de ma taille ou plus grand que moi. Est-ce ma faute si je suis grande pour mon âge?). Bref, ce mec était canon.
Le genre de type sur lequel on flashe en le croisant et qui passe sans nous voir. Enfin bref, n'étant jamais vraiment sortie avec quelqu'un (j'étais plus ou moins amoureuse d'un petit moche stupide avec lequel on s'était échangé deux lettres "je t'aime-moi aussi" mais rien de serieux).
La mort dans l'âme en me disant que je ne devrais pas rêver, je repporte mon attention sur mes amies, puis peu à peu, j'ouèblie ce beau garçon.
Vous pouvez me comprendre, des beaux garçons, on en croise plein, on en meurt pas pour autant...
Une semaine passe.
Le samedi soir, c'est la première boom, avec la danse des canards au débuts pour les petits dans le même centre de vacances qui abritait plusieurs colonies, puis départ des petits et délire des plus grands.
Je me défoule en sautant, riant, dansant, puis fatiguée, va m'asseoir à une chaise tandis que mes amies s'amusent.
Je dois ajouter que durant les quelques slows qui sont passé, un mec petit, gros, pas très beau et pas sympa m'a presque forcée six fois à danser avec lui. Apparement il ne trouvait pas de "cavalière".
Je suis donc assise sur une chaise, le "sans-cavalière" passe avec une bande de copains qui lui ressemblent, me voit et dis quelque chose du genre "Putain t'es pas sympa toi pourquoi tu voulais pas danser avec moi?"
"Parce que..."
Et là, coup de théatre, j'apperçois le beau mec du début de la colo dans la bande du "sans-cavalière".
Ce beau mec s'approche de moi et me dit:
"Et avec moi, tu veux danser un slow?"
Bon je sais, c'est pas sympa pour l'autre, mais il était tellement beau et me l'avait dit avec tellement de gentillesse...
Évidement, j'ai accepté.
Il à pris une chaise, s'est assis à côté de moi et nous avons fait connaissance, parlé, parlé en attendant un slow...
Bon, à un moment, une amie est venue me parler et il l'a quelque peu rejetée grossièrement, mais l'amour rend aveugle...
Il s'appellait Brice.
On à dansé un slow et on à parlé. J'ai surmonté ma timidité naturelle et ai osé lui demander depuis quand me regardait-il...
Une fille assez petite est venue le voir pendant que nous dansions:
"Brice, tu pourras danser avec moi au slow suivant?"
"Non, je crois que c'est le dernier, là..."
Bien évidement, c'était un mensonge qu'elle à gobé.
Et elle est partie.
Nous avons danser trois slows de suite, puis est venue la fin de la "boom".
Alors, avant de rentrer, on s'est serrés fort dans les bras...
Le premier smack est venu le lendemain matin.
Il n'a pas bronché quand je lui ai annoncé que je jouais la petite copine du héros dans le film que je faisais, il n'a pas bronché quand je lui ai dit que je devais lui faire un zoubi sur la joue (ça parait annodin mais ça ne l'est pas, surtout si on doit se pencher puisque le héros en question fait une tête et demi de moins que sa copine), mais régulièrement, Brice allait voir le "héros pour lui dire de ne pas tourner la tête exprès et de ne pas faire de conneries avec "sa petite amie"...
Notre relation à duré une semaine et je me souviens très bien du soir de mon départ:
J'ai du partir la veille du départ des autres.
Après le repas il y a eu une grande ovation pour moi, TOUT le réfectoire m'applaudissait et quand Brice s'est levé pour me dire aurevoir, tous ont crié en coeur en tapant des mains ou sur la table:
"Une pelle! une pelle! Une pelle!"
Finalement, je suis sortie et tous ont foncé me dire aurevoir et quelque chose du genre "T'étais super dans le film!" Ou "Rentre bien" et tous les compliments de ceux qui me connaissaient à peine et que je ne méritais pas.
Brice est venu quand ca c'est dissipé, en larmes. Je l'ai serré dans mes bras, lui ai fait un smack et il est parti.
Je ne pleurais pas. j'étais à la fois heureuse et triste, mais je ne pleurais pas.
J'ai connus deux décès de proches et je pleurais moins.
Là je n'ai pas pleuré.
Brice m'avait promis de m'écrire (il avait mon adresse mais je n'avais pas la sienne) et j'ai attendu une lettre de lui durant trois mois, lettre qui n'arriverait pas.
Mais je suis encore heureuse de ce premier véritable amour dont je suis sortie grandie...
Brice, si tu me lis, sache que je ne t'ai pas oublié...
|
